Le ramonage de cheminée est une opération qui doit obligatoirement être effectuée par le propriétaire d’une maison. Selon le type de conduit et la fréquence de l’utilisation de la cheminée, cette dernière nécessite d’être ramonée mécaniquement au moins une fois par an. Pour ce faire, il est préconisé d’y procéder avant et après la période de chauffe. Mais, qu’arrive-t-il alors si l’on ne ramone pas sa cheminée ? Alors, il est important de savoir que l’absence de ramonage d’une cheminée en activité représente un réel danger pour la maison et ses occupants. Quels sont donc ces risques encourus ? Voyons-les un à un dans cet article.

Les risques sanitaires : intoxication

En l’absence de ramonage, la cheminée peut facilement être obstruée par de la suie qui s’est déposée sur ses parois. Mais pas uniquement la suie, d’autres éléments peuvent être à l’origine de cette obstruction comme les nids d’oiseaux, les branches d’arbres et amas de feuilles, et même des rongeurs qui s’y sont installés au printemps. Cela va boucher le conduit de la cheminée et refouler les fumées vers l’intérieur de la maison. Ce qui pourrait être très dangereux, voire mortelle, car ces fumées de cheminées contiennent des gaz de combustion très toxiques comme le monoxyde de carbone. Si le niveau de toxicité est très élevé et que le gaz se propage trop rapidement, le risque d’intoxication est considérable d’autant plus qu’il s’agit d’un gaz indolore et inodore, ce qui aggrave la situation. D’ailleurs, on enregistre de plus en plus de décès par intoxication suite à une inhalation prolongée de gaz mortel. Voilà pourquoi, il est important de ne pas négliger le ramonage de sa cheminée. Et pour davantage de précautions, il est conseillé de procéder par la suite à un test fumigène afin de vérifier l’étanchéité du conduit de cheminée au gaz. Pour cela, le recours à un professionnel tel que ce ramoneur https://www.ramoneur-loiret-45.fr/ qui se trouve dans le Loiret est préconisé. Ce dernier est le mieux qualifié pour accomplir cette tâche qui consiste à diffuser un volume précis de fumée dans la pièce calculé en fonction de ses dimensions.

Les risques d’incendie

Au fur et à mesure que le bois brûle dans la cheminée, une croûte noirâtre se constitue peu à peu sur le conduit suite à l’accumulation de la suie et de diverses particules de combustion. Cette croute, qu’on dénomme « créosote » peut facilement s’enflammer si l’on ne procède pas à temps au ramonage. Lorsque la température augmente fortement à l’intérieur du conduit, alors des fissures peuvent se former. Ce qui représente un grand danger car le feu pourra alors se propager vers d’autres structures inflammables et incendier la pièce pour ensuite s’étendre dans toute la maison. D’où la nécessité d’un ramonage régulier et adapté. Aussi, dès que vous constatez des signes inhabituels pouvant témoigner de la présence d’un feu de cheminée (odeur de suie très marquée, abondante fumée, fort ronflement), pensez à contacter un ramoneur le plus vite possible.

Les risques règlementaires

Enfin, étant une obligation légale, chaque propriétaire d’une maison est tenue de faire ramoner sa cheminée au moins une fois par an sous peine de sanction, notamment une amende pouvant excéder les 400euros.

De plus, en cas de sinistre (un incendie probablement suite à un ramonage défectueux), votre compagnie d’assurance exigera qu’on lui remette le certificat de ramonage que le ramoneur vous a délivré après son service. Dans le cas où vous n’avez pas effectué ce ramonage comme il se doit, vous pourriez être considéré comme en partie responsable de l’incendie (par inattention). Votre assurance pourra alors s’acquitter des frais de réparations des dommages, partiellement ou totalement.

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