Un épargnant peut investir son capital dans un contrat d’assurance vie afin d’en percevoir des intérêts mais également afin de pouvoir transmettre ses droits à un bénéficiaire en cas de décès ou en cas de survie. C’est un produit d’épargne qui permet à ses souscripteurs de préparer sa retraite et d’anticiper un projet immobilier. Notons qu’il est différent de l’assurance décès car celui-ci est élaboré dans le but d’aider la famille du souscripteur à rembourser un emprunt ou d’assurer l’avenir de ses enfants si l’épargnant décède avant une certaine date.

Des fonds en euros ou des unités de compte ?

Un contrat d’assurance vie peut être réalisé à partir de deux types de support : les fonds en euros et les unités de compte. La différence entre ces deux véhicules d’investissement est la garantie en capital. En effet, les fonds en euros sont plus sécurisés par rapport aux unités de compte car ils n’occasionnent aucune perte de capital. De ce fait, les souscripteurs en fonds en euros peuvent espérer la récupération de leur mise initiale dans sa totalité, avec les intérêts qui correspondent au montant investi. C’est le contraire des unités de compte qui peuvent être assujettis à un rendement négatif s’il y a déflation des marchés financiers. Ce qui va donc provoquer une moins-value pour l’épargnant, c’est-à-dire une perte partielle ou totale de capital. Sinon, les points communs entre ces deux piliers d’investissement sont en matière de fiscalité et aussi en matière de transmission de patrimoine. Et il y a également la disponibilité du capital qui peut être expliquée par le fait que la somme d’argent versé n’est pas bloquée, donc celle-ci peut être retirée à tout moment selon les besoins des souscripteurs.

Le vif du projet de réforme de l’assurance vie

Le projet de réforme de l’assurance-vie prévoit qu’à partir de l’année 2018, le gouvernement français va apporter quelques modifications sur le mode de calcul de l’impôt sur les revenus du capital des souscripteurs. Justement, le taux de prélèvement forfaitaire sera de 30% et ce sera un taux unique qui inclut les prélèvements sociaux. Cependant, au cas où le contrat dure au-delà de 8 ans, cette imposition diminue à un taux de 23%. Notons que ce projet a été élaboré afin d’encourager les entreprises et les particuliers d’investir dans le monde digital et de développer leur organisation pour accroître le nombre de postes. Ainsi, l’ISF ou Impôt sur la Fortune se transforme en une redevance sur le bien immobilier et n’est sujet d’aucune taxation. Il y a lieu d’admettre que ce projet aura surement des conséquences sur les recettes de l’Etat mais au moins les gros investisseurs pourront en profiter.

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